Interrompue dans une sombre tâche

Deux silhouettes se dessinent parmi les arbres, il est très difficile de voir exactement ce qu'elles font, mais l'une d'entre elle - sûrement une femme - embrasse tendrement le cou de l'autre, dans un geste passionné, tout en l'étreignant. Quelques vêtements sont éparpillés ici et là. On comprend aisément ce que les deux personnes ont faite, ce n'est pas bien compliqué. La personne enlacée semble se débattre, mais visiblement il est à bout de force. Elle essaye vainement de pousser la femme assise sur elle, celle-ci continue de l'embrasser au cou dans un horrible bruit de succion. L'autre émet un faible cri.

Séraphie se releva, les jambes légèrement écartées, entres elles se trouve un corps étendu. La jeune femme se rhabilla avec lenteur, contemplant le corps inanimé de son amant. Elle remit sa cape sur ses épaules, et souleva ses cheveux blond-argenté à la lumière de la lune. Une expression neutre sur le visage, elle contempla le beau visage de son compagnon. D'habitude, elle les faisait souffrir, ou les laissait en plan, agonisant. Cette fois-ci la Comtesse n'avait rien fait de tout cela. Sûrement à cause de son voyage qui l'avait éreinté. La seule chose qu'elle avait en tête en quittant La Lune Noire et le Bavarois, c'était de se trouver vite fait du sang. Elle avait séduit aisément un clochard - ce n'était pas bien difficile ! - puis, au lieu de le torturer, lui avait accordé un dernier plaisir. On peut dire qu'il avait eu une certaine chance dans sa mort.
L"Homme était à demi-habillé. Il avait toujours sa chemise sur lui, déboutonnée en hâte, son pantalon baissé jusqu'aux chevilles donnait une vue idéale sur son postérieur brillant étrangement à la lune.

Séraphie enjamba le corps de l'homme. C'était toujours ça le problème lorsqu'elle tuait quelqu'un ainsi. Où mettre le corps ? Bien sûr, ses camarades Dragons ne se posaient pas tant de question, ils tuaient et laissaient les corps là où ils les avaient trouvé, ne les transportant que très rarement. Mais elle, elle trouvait important de les balancer dans un endroit où aucun mortel ne songerait à aller. Il était hors de question de l'enterrer. La jeune femme se salirait et gaspillerait ses efforts inutilement... Mais c'était beaucoup plus pratique que de le transporter jusqu'au port sous le regard de quelques ivrognes.
Et puis, si elle le laissait ainsi, la police d'Oslo mènerait une enquête... Qui n'aboutirait à rien. Il ne restait plus tellement de choix. La meilleure option serait de balancer le corps dans un buisson. Ce qu'elle s'empressa de faire.

La Vampire saisit fermement les chevilles de l'homme et entreprit de le faire glisser jusqu'à trouver un buisson suffisamment grand et broussailleux pour recouvrir entièrement le corps.
Elle en trouva un rapidement. Séraphie fit rouler le corps jusqu'au buisson et donna des coups dedans pour cacher suffisamment bien chaque centimètre de l'homme.

Lorsqu'elle eut finit sa sombre besogne, la jeune femme se redressa, la mine souriante. Elle ne fit pas attention aux craquements près d'elle. Inutile de se demander ce que c'était. Sûrement un animal - égaré ou non - ou bien un vampire avec sa victime. Beaucoup demanderait "qui est là ?" mais c'était tellement stupide de le demander quand on se doutait de ce qu'il y avait. Mieux valait demander :

"Montrez-vous immédiatement !" dit-elle d'une voix sèche et impérieuse.

Invité

Thibault sortit des fourrés en tapant dans les mains.

« Je dois bien avouer que je viens d’assister là à un fabuleux spectacle ! Pas assez de sang à mon goût mais la partie charnelle m’a comblé ! »

Thibault s’approcha de la jeune vampire et se mit à tourner autour d’elle pour la détailler.

« Vous êtes vraiment très belle ! Je comprends pourquoi cet inférieur vous à suivit jusqu’ici ! Les humains n’ont décidément pas évolué depuis mon époque ! »

Thibault vint ensuite se poster devant la vampire et lui fit un magnifique sourire.

« Excusez-moi ! Je manque à tous mes devoirs. Je suis Thibault de Courtenay. Ravi de faire vôtre connaissance noble damoiselle ! »

Tout en parlant, Thibault fit une révérence et finit sa phrase par un baise main avant de se relever et de plonger son regard vert dans celui de la demoiselle.

« Et moi ? Puis-je avoir l’honneur de connaître le nom d’une si belle créature ? »

Un jeune homme sortit des fourrés en applaudissant. Séraphie le dévisagea d'un air hautain. Comme vampire, il y avait mieux c'était certain. Néanmoins un certain charme se dégageait de son interlocuteur, que la jeune femme ne pu ignorer.
Séraphie ne montra aucune gêne lorsqu'il se mit à parler du "fabuleux" spectacle auxquels il avait assisté. D'habitude, la vampire arrivait à repérer ses congénères avec une facilité exaspérante. Cependant, il semblerait que son don l'ait un instant laissé tomber.
Apparemment, son interlocuteur était un Français, tout comme elle. Normalement, tous les Dragons s'exprimaient en Norvégien, qu'ils soient Anglais, Turc ou quoi que ce soit d'autre. Ce vampire pouvait aussi bien être simplement de passage... Bien que cela soit peu probable. La jeune femme s'était exprimée en Norvégien, mais ce Français avait peut-être compris ce qu'elle lui demandait.

*Mon Dieu ! Je me demande lequel est le pire, cet olibrius ou le bavarois ?*

Bien qu'elle restait impassible aux compliments de Thibault, Séraphie avait hâte de se débarrasser de lui. Elle se montrait toujours d'une politesse exemplaire avec ses compagnons Dragons, parfois elle était un peu glaciale, certes. Mais la jeune femme préférait - aussi étrange que cela puisse être - la compagnie des Serpents. Peut-être parce qu'ils se montraient beaucoup moins cavalier que certains...

*Mais qu'il arrête de tourner autour de moi de cette façon... Oh, mais vraiment ! Je ne me dévêtis pas pour n'importe qui !*

"Séraphie de Valencourt" dit-elle d'un ton neutre, restant indifférente au sourire de Thibault.

La Vampire le fixa de son regard impénétrable. Elle n'essaya pas de relancer la conversation, elle attendait simplement que celui-ci se retire poliment. Espérant qu'il en reste là.

Invité

Thibault s’approcha d’elle et lui caressa tendrement la joue.

« Ainsi donc, vous êtes Séraphie de Valencourt ? Il semblerait que l’on soit amené à se croiser souvent tout les deux ! Comme vous devez vous en douter je viens de rejoindre le clan des Dragons et cela me fait plaisir de rencontrer une compatriote dans un pays qui m’est presque totalement inconnu ! »

Tout parlant, ses doigts avaient dérivés de sa joue à l’arrière de sa nuque puis il l’attira vers lui et déposa un baiser sur ses lèvres.

« Je sais que vous n’apprécierez sûrement pas ce geste, mais dites vous que c’est un gage de mon amitié sincère qui veut dire que vous pourrez toujours comptez sur moi et que ma couche vous sera toujours ouverte noble demoiselle ! Je le jure sur l’honneur des Courtenay que j’ai hélas bien ternie par certains actes ! »

Après sa dernière tirade, il fit une nouvelle révérence et commença à s’enfoncer dans la nuit, laissant une chance à celle qu’il considérait désormais comme une amie de le retenir que ce soit pour se venger, discuter ou l’emmener dans un coins de ce bois pour passer un peu de bon temps ensemble.

Glacé. La sensation de cette main répugnante caressant sa joue d'une manière affectueuse provoqua un mouvement de recul chez la jeune Séraphie. Comment osait-il ? Comment pouvait-il souiller sa tendre peau de cette manière ? Passé sa main froide, vide de toute sensation de chaleur sur sa délicate chair. C'était proprement révoltant !
En tout cas, l'action de Thibault sembla provoquer une réaction chez la comtesse. Fini son air impassible. Son beau visage s'immobilisa dans un air étonné. Les sourcils levés, les yeux agrandis et la bouche légèrement ouverte sous le choc.
Les paroles de son compagnon la laissèrent indifférente. Son cerveau était bloqué sur cette seul pensé qu'elle se répétait en boucle: *Il a sa main sur ma joue. Il a sa main sur ma joue. Il a sa...*
Quelques un de ses mots réussirent à franchir la barrière invisible qui s'était soudain dressé. Croiser. Dragons. Compatriote. Non... ce n'était pas possible !? Comment un être comme lui pouvait la considérer comme une compatriote ? Certes elle était d'origine Française, mais tout son être clamé haut et fort qu'elle était Norvégienne. Séraphie se considérait ainsi depuis longtemps, elle avait rejeté ses origines à partir du moment où ces crétins de nobles la considéraient comme une jolie poupée capable de tuer. Elle n'était plus devenue une personne mais un trophée qu'on sort pour épater ses camarades. Et ce Thibault de Courtenay était pareil, mais en pire. Le destin avait voulu qu'il devienne vampire.

La jeune femme avait commencé à lever son bras pour enlever cette horrible main qui parcourait chaque centimètre de sa peau. Mais avant qu'elle puisse terminer son geste, l'horrible bonhomme eu l'audace de l'embrasser.
Bien que le baiser fut bref et sans le consentement de la jeune demoiselle, la Comtesse pu se rendre compte qu'en plus d'être un enfoiré de la pire espèce [désolé, j'ai pas trouvé une expression moins vulgaire], il embrassait fort mal. Bien que cela ait duré qu'une fraction de seconde, le contact avec sa bouche était glacé, tout comme le reste de sa personne. N'aurait-il pas pu avoir la bonté de se rassasier avant ?

Cette fois Séraphie fut plus attentive aux paroles de son interlocuteur, son bras toujours suspendu devant elle d'une manière sotte. L'expression de son visage avait changé du tout au tout à la fin du baiser. Plus cet air idiot d'étonnement, non. Son beau visage d'ange n'était plus là non plus. Chacun de ses traits s'étaient transformés en une haine quasiment palpable. La jeune femme lui lançait un regard noir, et cet idiot de Thibault ne semblait pas se rendre compte à quel point son geste était imprudent.
Et ce malotru prenait la fuite ! Oui, après quelques paroles digne des plus insipides romanciers, il s'en allait comme un lâche - qu'il était d'ailleurs - évidemment, il ne voulait pas subir la colère de Séraphie. Quelle autre explication ?
Se lançant à sa poursuite, la jeune femme parvint à le rattraper après quelques pas de course sans aucune difficulté. Elle l'attrapa par la veste sans cérémonie et se hissa sur la pointe des pieds pour être à sa hauteur. Bouillonnant de rage à l'intérieur comme à l'extérieur, la respiration saccadée, la Comtesse parvint à dire:

"Comment osez-vous ? Comment pouvez-vous croire agir de la sorte impunément... Je ne suis pas n'importe qui, si vous recommencez ce geste sans mon consentement - que vous n'aurez jamais d'ailleurs ! - je n'hésiterai pas à vous tuer !" la jeune femme lui jeta un regard haineux. Oui, sa dernière phrase prêtait à rire. Comment un petit bout de femme comme ça pourrait arriver à tuer un vampire robuste ? Mystère... "J'ajouterais que vous m'insulter à la seule idée de penser m'avoir dans votre couche. Quelle infamie ! Et voilà ce que j'en fait de l'honneur des Courtenay !" Séraphie dressa sa main en l'air, et l'abattit sur la joue de l'Idiot. Un CLAC sonore retentit pendant quelques instants, la joue de Thibault sembla prendre des couleurs à vue d'oeil.

Le visage tordu de haine de la Comtesse disparut au profit d'une mine joyeuse. Ange ou démon ? Démon san aucun doute. Séraphie eu un petit rire, et avec un ton euphorique elle ajouta en employant les même mots que l'Idiot tout à l'heure:

"Je sais que vous n'appréciez sûrement pas ce geste, mais dîtes vous que c'est un gage de mon aversion sincère qui veut dire que lorsque vous me reverrez je risque de me montrer beaucoup moins symathique que maintenant."

Invité

La pauvre vampire avait fait le geste de trop. Toute lueur de vie avait disparut du regard de Thibault pour laisser place à un regard froid comme la glace.

« Que tu prennes mal mon geste et que tu m’insultes passe encore ! »

Tout en parlant, Thibault leva le bras et attrapa Séraphie par la gorge avant de lui faire quitter le sol et d’approcher son visage du sien.

« Mais toute femme ou Comtesse que tu sois, repose encore une fois la main sur moins et je te tuerais dans la seconde ! »

Puis à la fin de sa phrase il la laissa choir sur le sol.

« Maintenant laisse moi te dire une ou deux choses ! Ne crois pas que parce que tu as été Comtesse durant ta vie d’humaine, tu es encore quelque chose aujourd’hui ! La Comtesse Séraphie de Valencourt est morte le jour où tu es devenue une vampire. Maintenant je te parle d’égal à égal car d’ailleurs si je n’étais pas vampire, je serais mort Duc ce qui veut dire que dans la société j’aurais eu un rang supérieur au tient. Donc maintenant je veux bien croire qu’une petite vampire impertinente et sans importance comme toi n’ais pas aimé mes manières mais tant que tu ne sera pas chef de clan ne te juge pas supérieure à moi ou à n’importe quel vampire car une fois que nous sommes devenus ce que nous sommes, nous ne restons que de simples prédateurs condamnés à vivre la nuit ! »

Thibault se retourna, faisant voler sa cape dans le visage de la « Comtesse » et repris sa route.

Séraphie observa avec amusement la métamorphose qui s'opérait chez son compagnon. Fini les airs enjôleurs, fini les tentatives de séductions. Thibault montrait sa vraie personnalité, sa nature de vampire.
Lorsqu'il l'a saisit par la gorge, la jeune femme eu un étrange sourire. Elle trouvait cette situation amusante, et le vampire en devenait, étrangement, beaucoup plus attirant à ses yeux. Elle n'essaya même pas de se libérer. Non, mieux valait laisser Thibault de Courtenay éclater sa colère.
Elle écouta l'Idiot attentivement, avec un petit sourire sadique. A la fin, elle laissa échapper un ricanement.
Toujours maintenu en l'air, elle rétorqua d'un ton doucereux:

"Me suis-je vantée d'être Comtesse ? Jamais, et vous ne m'entendrez jamais le dire. Si mon nom vous évoque quelque chose, ne faite pas de conclusion trop hâtive. Vous pouvez-vous tromper. Un titre noble n'a aucune espèce d'importance chez les vampires... La plupart viennent de milieu malfamé, mon cher Monsieur. C'est quelque chose que vous devriez savoir. Quant à votre soi-disant menace, elle ne m'inquiète guère. Tuer son semblable n'est pas aussi facile... Et vous n'aurez pas assez de cran pour le faire." Séraphie éclata d'un grand rire cruel, froid et méchant. Elle n'avait jamais tué de vampire. Mais dans sa vie d'humaine, ses victimes se comptaient par trentaines, qu'elle soit directement ou indirectement responsable de leur mort. Ce fils de noble pouvait-il en dire autant ?

La jeune femme tomba sur le sol, elle se releva rapidement, s'amusant du regard froid de son compagnon. En ce moment, tout était opposée en eux. Séraphie trouvait qu'il avait perdu le peu de charme qu'il avait, toute son assurance s'était évanouie pour laisser place à la simple colère.
Elle-même arborait un large sourire mauvais, les réactions de Thibault étaient tellement prévisibles ! La vampire serait étonnée qu'après cette rencontre il veuille encore lui parler.
Elle éclata à nouveau de son rire désagréable dès que de Courtenay eu fini de parler. Ainsi donc durant sa vie humaine elle se croyait supérieur aux autres ? Comme c'était amusant ! Et l'entendre se vanter de son rang de Duc n'impressionnait pas Séraphie, au contraire c'était tellement stupide de parler avec tant de fierté de son sang.

"J'ai abandonné mon titre de Comtesse bien avant de devenir Vampire, mon cher. Vous paraissez en savoir beaucoup sur moi, mais ce "léger" détail semble vous avoir échapper. Quant à votre titre de Duc, vous ne pouvez pas savoir comme je m'en contre fiche. C'est vous qui apportez tant d'importance à votre ligné, pas moi. Je pourrai vous retourner votre dernier "conseil". Pensez à adopter des manières moins cavalières, cela vous évitera bien des désagréments." Elle marqua une pause avant de demander d'un air faussement étonné "De simples prédateurs ?" De nouveau, son rire cristallin retentit "Mon cher, si vous vous considérez comme tel, je crois bien qu'il est évident que tous les vampires que vous rencontrerez, qu'il soit chef de clan ou non, vous considéra comme inférieur. De simples prédateurs ? Quelle idée absurde. Je crois bien que je me tiens en face du pire idiot du Clan des Dragons, je me demande vraiment ce que vous faites ici, les Serpents vous conviendraient tellement mieux..." La Comtesse observa Thibault de son regard profond et amusé "Je crois bien que notre discussion est définitivement close, je vous laisse à vos puériles chasses nocturnes. Moi, je m'en retourne exploiter les nombreux avantages qu'apporte mon statut. Adieu."

Sur ces derniers mots, Séraphie fit demi-tour est partie dans la direction opposée de l'Idiot. Heureuse d'avoir eut le dernier mot dans cette histoire, elle afficha un sourire triomphant.
Finalement ce de Courtenay se révélait intéressant. On pouvait même dire qu'il avait gagné le respect de la jeune femme, ce qui constituait un exploit. Mais vu l'air qu'il affichait lors de leur séparation, elle doutait qu'il y trouve de l'importance. De plus, ils se ressemblaient dans leur attitude. Dès un geste mal placé, tous deux s'emportaient. Elle, que ce soit sans son consentement; lui, pour un geste brutale.
Si lors de leur prochaine rencontre il lui proposait de partager sa couche, il se pourrait fort qu'elle ne refuse pas.

Invité

Thibault s’en retourna donc vers son nouveau chez lui mais il s’arrêta quelques fourrés plus loin pour éclater d’un rire joyeux. En effet, voir un petit bout de femme comme elle lui tenir tête avait grandement impressionné Thibault qui était pour sa part d’une taille impressionnante pour son époque.
Après cette petite crise de rire, Thibault refit dignement sa queue de cheval.

*Cette femme est décidément impressionnante ! Je ne peux pas dire que je l’aime mais elle m’attire. J’aimerais bien faire plus ample connaissance avec elle un jour sans que l’on en arrive en mains ! … Enfin … Pas de cette façon !*

Soudain Thibault entendit des bruits venir en sa direction. Il tourna la tête et vit deux jeunes femmes venir vers lui.

*Deux proies sans avoir besoin de chasser ! Que demander de plus ? C’est vrai que les catins ne sont pas un mets de choix mais c’est toujours mieux que rien !*

Un sourire mauvais apparut sur les lèvres de Thibault puis il se dirigea vers son futur repas.